Comme promis le mois dernier, voici terminé le chapitre sur les vêtements des Grecs de l’âge héroïque. C’est bien beau pour les PJ d’être bardé des meilleures armures de bronze de leur temps, de casques en dents de sanglier, de lances de frêne et de boucliers en forme de tour ou de huit, mais ils ne peuvent pas se promener revêtus d’un attirail pareil à longueur de journée. Que porter lorsque la fureur des combats laisse enfin place à un quotidien paisible, ou du moins à la diplomatie ?
Homère n’est pas prolixe en détails sur les vêtements de ses personnages. Impossible, par exemple, de savoir ce que les guerriers de l’Iliade portent autour des reins : pas un mot n’en est dit ! Les vêtements portés dans d’autres contextes ne sont guère détaillés. J’ai donc puisé largement dans des sources archéologiques, en ratissant large, depuis l’époque minoenne jusqu’à l’époque archaïque, voire par ci par là l’époque classique.
Quand on pense à la Grèce antique, on pense encore trop souvent à la seule époque classique, ou même aux vêtements… romains, tels que les toges. C’est se priver des superbes costumes des cultures minoennes et mycéniennes, qui n’ont rien à envier à nos couturiers actuels, et auraient même des leçons à nous donner en termes de rapport apaisé au corps et à la nudité. Eh oui ! les hommes se promènent souvent en simple pagne, tandis que les robes à volants des femmes sont complétées par des hauts qui laissent largement voir les seins et ne couvrent pas les tétons. Et tout cela n’est encore rien sans la profusion de couleurs, de motifs et de textures que révèlent les fresques. Le mot « pagne » vous a toujours évoqué un simple cylindre de tissu uni, vaguement rapiécé ? Vous allez découvrir des chefs-d’œuvres, des tenues princières qui font passer les tartans des clans écossais pour des frusques discount. Mes pauvres dessins en noir et blanc auraient bien du mal à leur rendre justice, mais j’y ai tout de même recouru afin de rendre bien lisibles les différents types de vêtements employés.
Ce chapitre aborde aussi quelques aspects complémentaires : les accessoires, les coiffures et les cosmétiques, qui peuvent aussi alimenter votre inspiration pour tel ou tel détail, secret ou prétexte à rebondissement.
Le matériel de ce mois-ci sera un peu moins touffu, car j’avais besoin de temps pour boucler le chapitre suivant, qui nécessitait que je me fende encore d’illustrations moi-même (il arrive ce mois-ci pour les mécènes du jeu sur Tipeee et arrivera ici en mars). Voici toutefois deux aides de jeu qui viennent enrichir le chapitre sur les chevaux et le bétail, et devraient vous inspirer des idées et rebondissements pour vos scénarios. Les quelques données techniques sont fournies pour Barbarians of Lemuria et pour BaSIC.
Les marques des éleveurs. Le marquage du bétail et des chevaux est une pratique courante en Grèce ancienne. En quoi peut-il intéresser les PJ ? Eh bien, de pas mal de façons, qu’il s’agisse d’en faire un détail important lors d’une enquête ou d’une recherche d’informations (bétail volé ? cheval en fuite ?), ou bien un moyen de protéger un animal ou de le rendre plus vigoureux en le plaçant sous l’égide d’une divinité ou en attirant sur lui des forces magiques. Plus de détails dans ce PDF :
Table des échecs critiques d’équitation. Cette petite aide de jeu pimentera les jets d’équitation des PJ qui montent à cheval ou qui conduisent un attelage. Envie de simuler des chutes de cheval, des chevaux qui se cabrent, ou encore ces fameuses scènes de films où un cocher se retrouve traîné derrière son propre char, emmêlé dans les rênes ? C’est possible avec cette table en PDF :
Méfie-toi, lâche soudard hyksôs ! Je ne suis qu’un enfant, mais tu ne devrais pas me sous-estimer. La sauterelle est plus faible que le crocodile, mais un essaim de sauterelles peut dévorer une récolte entière !
Pardon, vous êtes là ? Désolé, j’étais encore en vacances d’hiver en Égypte ancienne, au XVe siècle avant J.-C., à jouer avec mon cadre de campagne pour Kémi adapté des Pilleurs de sarcophages d’Odile Weulersse. Si jamais vous étiez vous-même en vacances hors ligne quand il est paru, ou si vous étiez trop occupés à malmener un bon plat en agréable compagnie avant d’ouvrir des cadeaux, eh bien, sachez que vous avez un cadeau en retard à découvrir, présenté dans le billet précédent paru le 24 décembre et ajouté à ce site dans une nouvelle page de la rubrique « Autres jeux ».
Mais le temps passe et nous voici en 2023 (après J.-C., cette fois). Je vous souhaite une bonne et heureuse année ainsi qu’une santé de fer, des lectures passionnantes et, bien sûr, de belles heures de jeu de rôle !
Cette année verra d’abord la suite du matériel de jeu sur l’équipement que j’ai développé pour la page Tipee de Kosmos. Voyons, où en étions-nous restés ? Avec le matériel de ces derniers mois, votre groupe de PJ est équipé de nombreuses richesses, d’objets du quotidien, d’armes et d’armures, de montures de première qualité, de chars et d’attelages… mais nous sommes en Grèce, et cela signifie : la mer. Pour entreprendre leurs navigations, vos personnages ont besoin d’embarcations. Le chapitre de ce mois-ci leur est donc consacré.
Vous y trouverez des informations sur les techniques de construction navale, une présentation des principaux types d’embarcations que l’on croise dans la Grèce héroïque de Kosmos, ainsi que des améliorations possibles pour les navires, et même des pistes d’inventions que vos PJ artisans les plus doués pourraient découvrir eux-mêmes à l’issue d’un Exploit ou grâce au coup de pouce d’une divinité.
C’est encore un chapitre qui m’a demandé pas mal de documentation, et pour lequel j’ai pu profiter du travail de fourmi effectué par les universitaires, hellénistes scrutant le moindre mot chez Homère, historiens des techniques et archéologues prêts à se lancer dans des projets expérimentaux. Conquis par un récent voyage en Crète, je n’ai pas résisté à l’envie de puiser un peu dans la civilisation minoenne, parfois un brin plus ancienne que le reste des inspirations de Kosmos, mais qui nous a laissé des témoignages sur des types d’embarcations variés et parfois dépaysants.
Illustrer ce chapitre n’était pas simple, car il n’existe aucun tableau ou illustration du domaine public qui correspondait à ce que je voulais montrer, et je ne voulais pas non plus me contenter de photos d’objets archéologiques pas toujours lisibles ni en bon état. J’ai donc repris mes crayons et je me suis fendu de, heu, schémas qui auront au moins le mérite de montrer clairement à quoi ressemblent les principaux modèles de navires.
En ce mois de décembre, pas de traîneau pour la Grèce de l’âge héroïque, mais toutes sortes de détails sur les chars et les attelages, complément logique du chapitre sur les chevaux d’il y a deux mois. Un second chapitre vient, quant à lui, enrichir l’équipement guerrier détaillé le mois dernier en vous apprenant les pouvoirs des boucliers ornementés. C’est que les images, peintes, sculptées ou tissées, dès lors qu’elles atteignent un certain degré de sophistication, sont comme nimbées d’une aura de magie – pour détourner une déclaration célèbre d’Arthur C. Clarke : tout artisanat perfectionné ne se distingue plus de la magie. Les boucliers peints font donc une différence dans la bataille.
Chars et attelages
Après les chevaux et les armes, le moment est logiquement venu de vous en dire plus sur les chars et les attelages de la Grèce héroïque. Voici donc le chapitre qui leur est consacré, assorti d’une table des qualités et défauts des chars, et de schémas dessinés de son mieux par votre serviteur (qui s’est d’ores et déjà attelé… à la tâche, pour les schémas d’un futur chapitre !).
Le mois dernier, vous avez pu découvrir les armes et les armures du monde de Kosmos. Un aspect n’avait pas été abordé : les images peintes sur les boucliers, dotées d’une puissance pratiquement magique, qui jouent un grand rôle dans certaines histoires, comme la tragédie Les Sept contre Thèbes d’Eschyle. Qu’à cela ne tienne : voici une règle optionnelle très simple pour simuler la puissance de ces boucliers ornementés… et permettre aux PJ et aux PNJ d’en fabriquer eux-mêmes.
L’équipement militaire est un grand classique de tout supplément sur l’équipement qui se respecte, et il fallait y venir tôt ou tard. D’autant que, en relisant le livre de base de Kosmos pour voir quelles corrections je pouvais y apporter, j’ai constaté avec surprise que, dans ce domaine, les informations que je fournissais restaient assez vagues. Bref, il était grand temps de vous en reparler.
Petit making of
Comme le précédent, ce chapitre a réclamé une bonne dose de documentation, afin de présenter l’équipement en détail, avec un choix raisonnable de variantes et d’ajustements pour les PJ, et aussi afin de rester au plus près des sources. L’Iliade abonde en informations sur le sujet, mais elles sont très dispersées et les synthèses que je possède n’évoquent que les grandes lignes. Et même Homère reste étonnamment discret dans certains domaines, comme la question de savoir ce que les guerriers portaient autour des reins ! Comme presque toujours, un coup d’œil aux sources archéologiques appartenant aux périodes dont le jeu s’inspire (en gros, de la Crète minoenne jusqu’aux « âges obscurs ») s’avérait indispensable.
Autre embûche, au moment de l’illustration : il n’existe encore aucun tableau du domaine public qui illustre des équipements minoens ou mycéniens. Et pour cause : ce sont des découvertes archéologiques juste encore un peu trop récentes au regard du droit d’auteur. J’avais d’ailleurs des besoins assez spécifiques. Pas question non plus de n’illustrer le jeu qu’avec des armes abîmées vieilles de 3500 ans, je voulais quelque chose qui restitue l’apparence des équipements neufs. De ce fait, une fois n’étant pas coutume, j’y suis allé de ma blanche main pour réaliser quelques croquis. Ce n’est pas du Roudier ou du Axelle Bouet, et ce n’est pas le but, mais ces schémas devraient vous aider à imaginer le rendu et la taille des armes en question. J’ai par ailleurs emmagasiné quelques bonnes adresses d’images et de photos superbes, que je ne peux pas utiliser pour illustrer les documents du jeu, mais que je posterai à l’occasion en guise d’inspirations.
Et ainsi…
Voici donc un chapitre d’une dizaine de pages à l’issue duquel vos PJ verront leur équipement guerrier d’un œil changé, plus précis et, peut-être bien, plus dépaysant !
J’ai constaté en outre qu’il manquait au livre de base de Kosmos dans sa version pour Barbarians of Lemuria une table des armes et des armures pratique et digne de ce nom. La voici donc :
À l’heure où vous lisez ces lignes, la fiche de personnage de Kosmos BoL (la version pour Barbarians of Lemuria) a été mise à jour sur le site afin d’être encore un peu plus lisible. C’est trois fois rien : une augmentation de la taille de la police pour agrandir les caractères les plus petits et une augmentation de l’espacement entre les caractères pour améliorer la lisibilité (notamment en cas de problèmes dys). Ça ne va pas révolutionner le monde, mais c’est un début, et c’était facile à faire, donc il n’y avait aucune raison d’en priver les gens. Il restera à … retoucher de la même manière toutes les fiches des personnages prêts à jouer (une bonne vingtaine). C’est pour ça que je dis que ce n’est qu’un début ! L’idée m’est venue à la lecture du très intéressant articles « Donjons et Dragons et handicaps » sur PTGPTB VF. (merci à l’équipe de cet excellent site pour son travail de titan).
L’été m’a fourni l’occasion de parachever et de tester une aide de jeu que j’avais commencé à préparer au printemps : des pions pour les PJ et les PNJ de Kosmos. Il y a quelques mois, j’avais consacré un long billet sur le site du jeu aux différents types de figurines, pions, etc. qu’on peut utiliser pour matérialiser les personnages sur la table de jeu. À cette occasion, j’avais mis en ligne quelques planches de « pions-test » représentant les personnages prêts à jouer et quelques PNJ. En voici désormais bien davantage, ce qui donne quinze planches au total.
Ces pions sont destinés en premier lieu à Kosmos, et correspondent aux PJ et PNJ décrits dans le livre de base et les suppléments (en bonne partie le bestiaire du livre de base, comme nous le verrons). Mais ils peuvent très facilement être utilisés pour toute aventure située dans la Grèce mythologique. Certains pions d’animaux réels sont même franchement génériques. J’ai toujours trouvé qu’on manquait cruellement de cartes, plans et autres battlemaps sur le thème de l’Antiquité (alors qu’on croule sous les donjonneries), et cela vaut aussi pour les pions de personnages. Ce matériel tente de commencer à combler ce manque.
Les pions sont à l’échelle des pions Pathfinder de Paizo. Naturellement, comme j’ai utilisé des images du domaine public, j’ai dû obéir à de fortes contraintes en fonction de ce que je trouvais. J’ai également détouré toutes les images avant de les positionner sur les planches à l’aide des gabarits fournis par Rob sur le site Bozark (dont je parlais dans mon billet d’avril). Le résultat me paraît très correct. Pour un tutoriel sur la manière d’imprimer et de monter ces pions, voyez plus loin en fin de billet.
Allons, commençons par le PDF qui regroupe ces quinze planches :
C’est téléchargé ? Passons au détail de son contenu. Nous commençons par les PJ. Cette planche regroupe les cinq personnages prêts à jouer du livre de base et ceux du supplément La Libye :
Pour peupler un peu le monde de Kosmos, il nous faut d’abord des PNJ humains. Voici quelques civils : des hommes…
… et des femmes :
Maintenant, des soldats grecs. Voici des soldats variés :
Comme ils sortent de tableaux académiques, ils ont un côté très calme, quand même. Voici donc une planche de soldats génériques un peu plus farouches, tout droit sortis d’un vase grec :
Pour survivre, tout ce petit monde a besoin d’élever des animaux, et aussi de montures pour se déplacer. C’est parti. Du bétail…
… du gibier, des chevaux et quelques petits prédateurs :
… et puis des bêtes plus grosses pour donner des frayeurs à vos PJ :
N’oublions pas que la Grèce est un pays très maritime. Voici quelques gros animaux marins… ah, et une Sirène qui a tenu à venir aussi :
Envie de faire rencontrer des créatures mythologiques à vos PJ ? C’est parti avec deux sangliers plus ou moins géants, dont le plus gros est à la bonne taille pour représenter celui du Fléau de Sigynna, l’un des scénarios du livre de base. Et quelle est cette horrible chose en bas à gauche ? C’est un martichoras de la lointaine Inde ! Cet ancêtre de la manticore médiévale est décrit dans le bestiaire du livre de base du jeu, comme tous les autres.
Voici maintenant les trois Gorgones, des sphinx et un Minotaure (et même deux, il me restait de la place sur la planche) :
Les affreuses Harpies s’extraient de leurs vases grecs et se joignent à la fête pour tourmenter vos PJ :
Vous voulez explorer l’Est lointain, la contrée des Arimaspes et le pays des griffons ? Voici ce qu’il vous faut :
Naturellement, un jeu de fantasy ne serait rien sans dragons. Rappelons-nous que les dragons des mythes grecs sont principalement de gros serpents chtoniens. Assez gros pour faire bien peur à vos PJ…
Pas si gros que ça, les dragons des mythes grecs ? Il faut tout de même se les coltiner. Je vois : dans ce type de planche, vous vous demandez toujours quel est le plus gros monstre. Quel est le plus gros monstre, le pire monstre de la mythologie grecque ? Il y aurait bien les géants, mais ils sont vraiment trop gros pour rentrer sur un pion. Non, la plus grande créatures mythologique qu’on puisse représenter en entier à cette échelle n’est autre que l’hydre de Lerne, qui est vraiment le pire monstre du bestiaire de Kosmos à mon avis.
Oui, l’hydre est vraiment très grande.
Comme d’habitude avec Kosmos, ces images appartiennent au domaine public. Je les ai trouvées sur Wikimedia Commons, sélectionnées et détourées (oui, même l’hydre). Plusieurs créatures pourront vous étonner, mais elles correspondent bel et bien à l’apparence qu’on leur prêtait aux époques dont le jeu s’inspire, notamment les Gorgones qui sont plus proches du démon félin ailé que de la femme à chevelure de serpents qu’on connaît en général de nos jours. Les griffons ont une curieuse crête, quelque part entre la crête de coq et la nageoire. Le minotaure du vase que j’ai trouvé a des pieds humains et non pas des sabots, et les têtes de serpents de l’hydre de Lerne possèdent de petites barbiches tandis que la queue du monstre est fourchue.
Premiers tests des planches de pions au mois d’avril.
Comment utiliser ces planches ?
Il ne vous reste qu’à télécharger le mode d’emploi en PDF pour fabriquer vos pions à l’aide de ces planches :
Exemples de pions de type lambda. J’ai collé chaque pion à plat sur une grande surface de carton, puis j’ai découpé le carton avant de plier le tout en deux le long de la séparation entre les deux faces du pion.
Pions « iota avec socle » des PJ du livre de base de Kosmos, aux prises avec un lion.
Tétradrachme d’argent de Cnossos montrant le Labyrinthe, 110-90 avant J.-C. Berlin, Altes Museum.
Salut à toutes et à tous !
Nous poursuivons notre exploration des objets et trésors des mythes grecs avec les créations, non plus des dieux, mais d’un homme, un héros unique en son genre : Dédale. Inventeur, ingénieur et architecte, Dédale voyage d’Athènes en Crète, puis vers la Sicile et jusqu’en Sardaigne au fil de ses aventures, semant sur son chemin d’étranges inventions, de stupéfiantes œuvres d’art et des réalisations architecturales grandioses. Les voici rassemblées dans un chapitre à part entière, décrites en détail et comme toujours accompagnées d’idées d’aventures. En tout, onze pages de matériel, avec des données techniques pour Barbarians of Lemuria et BaSIC.
Ce mois-ci, je vous propose deux petites aides de jeu autour des objets mythiques.
Les attributs divins
La première aborde la question délicate des attributs divins, comme le foudre de Zeus, le trident de Poséidon ou le métier à tisser des Moires. Je vous en donne ma vision pour Kosmos, à savoir qu’hormis certains cas de prêts volontaires à des mortels, ces objets n’ont rien à faire entre les mains de PJ ou de PNJ. Mais, si vous préférez faire autrement, vous aurez quand même toutes les informations nécessaires pour mettre ces objets en scène durant vos aventures !
Quelques idées pour créer vos propres objets mythiques
La seconde aide de jeu vous propose des inspirations sur trois thèmes afin de créer vos propres objets mythiques. En effet, certains objets de la mythologie grecque seraient difficiles à mettre en scène tels quels dans vos aventures en dehors de contextes très limités, car ils sont très liés à l’histoire personnelle d’un héros ou d’une héroïne. C’est pourquoi j’ai pris le parti de vous les présenter de façon plus « méta » en vous fournissant plutôt des pistes pour créer des objets différents, mais sur le même principe, sur mesure pour vos PJ à vous.
Les mécènes de Kosmos sur Tipeee, quant à eux, ont d’ores et déjà accès au matériel du mois prochain.
Une nouvelle vidéo de partie sur les Chroniques du clic
Pendant ce temps, Duxdo et son groupe continuent leur campagne de Kosmos en ligne, dont les vidéos sont postées sur la chaîne Youtube Les Chroniques du clic. Aux dernières nouvelles, les PJ étaient en Egypte, où le roi leur confie une mission : c’est parti pour une nouvelle vidéo d’environ 3 heures. Merci à eux pour le partage !
Après la parenthèse (consistante) du mois dernier consacrée aux créations d’Héphaïstos, ce mois-ci voit la quatrième livraison consacrée aux objets mythiques. Ce sera a priori la dernière, à moins que je ne découvre des oublis à combler plus tard.
Plus important que les précédents, ce lot regroupe neuf objets fameux ou méconnus de la mythologie grecque :
le bouclier d’Eurypyle fils d’Héraclès,
le bouclier-miroir de Persée,
le ceinturon d’Hippolyte la reine des Amazones,
le char de Pélops capable de voler,
le célébrissime cheval de Troie avec sa description précise,
la jarre de Pandora au contenu passé et actuel hautement sensible,
l’omphalos qui marque le centre du monde à Delphes,
les ossements de Pélops capables de protéger la région où ils sont enterrés,
et le trépied d’Apollon à Delphes.
Deux de ces objets, l’omphalos et le trépied d’Apollon, étaient décrits dans le supplément Delphes, le mont Parnasse et la Phocide, mais sont rappelés rapidement.
Comme les précédents, ces objets sont présentés en détail et toujours accompagnés d’au moins une idée d’aventure, afin de vous mettre le pied à l’étrier pour vos scénarios.
Notez qu’encore une fois, je fournis les données techniques à la fois pour Barbarians of Lemuria et pour BaSIC, ayant été en contact avec des rôlistes qui apprécient ces deux systèmes.
J’espère que ce matériel de jeu tout neuf vous sera utile ! Comme toujours, vos avis m’intéressent vivement : n’hésitez pas à m’en laisser ici dans les commentaires, ou par message via la page de contact du site, ou encore sur les forums que je fréquente (comme CasusNO, la Cour d’Obéron, Rêves d’ailleurs ou le forum de Black Book éditions).
Deux nouvelles vidéos de parties sur Les Chroniques du Clic
Duxdo et son groupe poursuivent leur campagne de Kosmos en ligne et nous font une fois de plus le plaisir de partager leurs aventures sur la chaîne Youtube Les Chroniques du Clic. Le voyage est au programme pour les PJ avec Embrouille en mer (3h15 environ) et Dans la gueule de Sobek (2h35 environ). Merci à eux pour le partage !
Heinrich Friedrich Füger, Vénus dans la forge de Vulcain, Varsovie, fin XVIIIe-début XIXe.
Le matériel de jeu du mois poursuit sur le thème de l’équipement qui forme le fil rouge des aides de jeu de ces derniers mois. A côté du catalogue des objets mythiques, dont la fin sera mise en ligne le mois prochain (elle est déjà disponibles pour les mécènes sur Tipeee), j’avais entrepris de décrire les objets créés par le dieu-forgeron Héphaïstos. Un recensement absolument exhaustif dans l’ensemble de la littérature grecque et gréco-romaine relèverait du sujet de thèse, et ce n’est pas le but de la manoeuvre ! Mais j’ai un peu creusé, suffisamment pour proposer davantage que les quelques objets les plus connus.
Voici donc un chapitre de 24 pages consacré uniquement aux créations d’Héphaïstos. Vous y trouverez pas moins de 19 objets, décrits sur le même modèle que les autres objets mythiques. Chacun d’eux est donc fourni avec au moins une piste ou amorce de scénario pour le placer sur la route des PJ. Tous ces objets sont mémorables, mais certains peuvent se contenter d’apparaître dans une aventure ponctuelle ou faire l’objet d’un arc narratif individuel pour un PJ, tandis que d’autres sont porteurs d’enjeux de taille à figurer au centre d’une campagne.
Les données techniques ne sont pas légion, mais, de ce fait, j’ai pu les indiquer à la fois pour Barbarians of Lemuria et pour BaSIC, puisque les deux systèmes semblent appréciés des rôlistes qui ont mis le nez dans Kosmos.
Comme toujours, le résultat est utilisable pour Kosmos, mais aussi pour toute aventure située dans la Grèce mythologique ou dans un univers qui s’en inspire (d’Agôn à Tylestel en passant par Dieux ennemis ou L’Odyssée des seigneurs dragons et pourquoi pas par Runequest).